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Influe moi comme je veux !
Elles sont nombreuses à l’afficher fièrement sur leurs comptes : « Influenceuse ». Que ce soit en mode, beauté ou en « lifestyle », les influenceuses ont envahi les réseaux sociaux faisant d’eux une ouverture sur leur univers. Un univers qu’elle partage avec des centaines, milliers voire millions d’abonnés. Grâce à ces communautés fédérées, elles peuvent prétendre à des partenariats avec de grandes marques et enseignes aussi locales qu’internationales. Leurs abonnés sont à l’affût de leur actualité. Elles les suivent partout, leur demandent conseils et s’inspirent souvent de leur mode de vie. C’est étrange comme derrière un écran, tout devient accessible. Il devient alors facile d’atteindre une personne, de caresser son égo ou de…
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Kate Spade, plus qu’une marque, une muse
J’ai toujours été fasciné par l’univers Kate Spade. Son Instagram était un réel bonheur voire un échappatoire. Elle a beaucoup donné, aussi bien de sa créativité que de son humanité. Non seulement sur la mode mais également sur la positivité, la gaieté et joie de vivre. Sa marque était à son image, féminine, épurée, pétillante, prononcée mais modeste en même temps. Elle avait cette subtile touche d’épater la cavalerie tout en restant sobre et élégante. Kate Valentine Spade sera regrettée mais elle sera également, et à jamais, estimée et aimée. Son décès ne marque pas la fin d’une ère mais son suicide devrait. Il devrait nous rappeler que la vie…
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L’Homme des temps moderne
Dans un monde de faux-semblant faut-il être les autres pour affirmer sa présence ? Je me suis constamment demander ce qui fait un Homme et non un autre. Est-ce ses principes, sa conscience ou ses cheveux bien laqués ? On parle du politiquement correct, du socialement acceptable au lieu de parler de notre belle nature chaotique et imprévue. Nous sommes des fervents chercheurs de bonheur et d’éternels maso-sadiques. Nous souhaitons le bonheur aux autres, mais un peu moins que nous. Nous souhaitons le malheur à certains mais un peu moins que d’autres. Il ne faut pas exagérer. Tout est question de modération. Nous modérons jusqu’à perte d’horizon. Puis, nous ramons pour revenir…
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Le service client est mort
Au Maroc, il ne suffit pas de consommer. Il faut le faire avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude. Ce n’est pas à l’offre de s’adapter mais au demandeur de le faire. D’un côté, c’est bien logique car l’offreur n’a rien demandé si ce n’est d’être payé, rapidement, sans prise de tête ni d’exigences et encore moins d’attentes. La notion de service au Maroc reprend l’histoire tant connue des chauffeurs de taxi casablancais, l’étend pour en faire une règle. Le service client au Maroc est un leurre, où le respect se conjugue au passé ou à l’impératif.